EXTRAITS du livre.

EXTRAIT 1 : Au fer rouge

EXTRAIT 2 : Le couple.

EXTRAIT 3 : La relation mère-fils.

EXTRAIT 4 : Entre migraineux.

EXTRAIT 5 : Ces hormones qui nous gouvernent

1- Au fer rouge

Florent a ramené du travail à la maison. Aussi, nous passons la soirée chacun de notre côté. Il met en forme le commentaire d'un reportage sur une ancienne détenue des camps nazis, tandis que je savoure le dernier livre d'Amélie Nothomb. Je me plonge dans la difficulté des rapports humains de personnages hauts en couleur pour oublier la complexité de mon propre couple. Florent m'étouffe à force de protectionnisme. Et paradoxalement, il peut se montrer dur, au moment le moins opportun.
Le roman se termine sur un meurtre. Les tensions génèrent souvent l'imprévisible. Je souris. Mon couple, lui, ne traverse qu'un mauvais passage, rien de plus. Demain, nous irons tous les trois au Jardin d'Acclimatation et, comme d'habitude, Alex ne sera pas le seul de la famille à hurler sur le grand huit.
Le sommeil m'enveloppe sur des images de fête foraine.

Un géant de deux mètres, tout en muscles, se rapproche de moi avec un air mauvais. J'ai peur. Pas de lui, mais du fer à marquer les bestiaux qu'il brandit dans ma direction. Le bout est incandescent ; je sens la chaleur m'envahir. Autour du monstre, des manèges tournent à toute vitesse, avec un bruit insupportable. Je tente de me boucher les oreilles. Il me faudrait des mains supplémentaires pour protéger mon front qui subit une pression invisible. Quelqu'un me presse tout le crâne, comme pour en extraire une substance.
- Arrêtez ! Arrêtez !
Personne ne répond. Je suis seule. La pression augmente, la chaleur augmente, la peur augmente. Le tisonnier chauffé à blanc est maintenant à deux centimètres de ma peau. Le regard du géant me lance un défi : « Vas-tu résister ? ».
- Non, ne faîtes pas ça ! Ma tête va exploser !
Je m'encourage : « Ne panique pas, c'est un simple cauchemar. Réveille-toi… Réveille-toi et la douleur disparaîtra… Allez, un effort… Vite, le temps presse, tu vas mourir… Réveille-toi ! »
Le géant, le tisonnier, les manèges, le bruit… tout disparaît. Ouf ! Je suis maintenant bien éveillée. Pourtant, il y a encore la pression, la chaleur, la douleur…
Recroquevillée dans le lit, les deux mains sur le front, je tente de repousser le restant de cauchemar qui s'accroche à ma peau. Je dois ouvrir les yeux. Oui, ouvrir les yeux. J'en suis incapable. Le moindre mouvement, aussi infime soit-il, va accroître la douleur. Or, il me semble que mon esprit ne le supporterait pas. Deviendra-t-il fou si le mal augmente ? Il paraît que pleurer soulage. J'ai trop mal pour verser la moindre larme. Pour avoir la force de pleurer, une partie du cerveau doit être submergée par la nostalgie, la peine, ou une petite douleur. Mais un torturé ne pleure pas car son esprit tout entier est occupé à combattre le mal. Il ne peut pas se permettre de craquer, sous peine de voir la fin, la mort. Dans mon cas, la fin sera ma tête fracassée contre le mur. Éclaboussures de honte et de soulagement avant le trou noir définitif. Mais elle ne m'aura pas, la garce ! Cet ennemi vicieux qui profite lâchement de mon sommeil pour s'insinuer dans mon crâne ! On la nomme migraine. Je l'appelle vampire, suceur de vie, monstre se repaissant de l'énergie et de la joie des humains. Elle n'abandonne que lorsque la victime est exsangue, vidée de sa sève, capitulant après deux jours de batailles acharnées. La migraine gagne toujours. Même lorsqu'elle s'est enfin retirée, les séquelles sont indélébiles.
Dans un effort extrême, je murmure :
- Florent… Florent…
- Qu'est-ce qu'il y a ? S'inquiète-t-il en allumant la lampe de chevet.
- Non ! Éteins !
- Tu me réveilles à quatre heures du matin pour me dire de ne pas allumer !
- Chut… Parle plus doucement… J'ai la tête qui va éclater.
Le ton se radoucit.
- Dis-moi où sont tes médicaments… Delphine ? Tu m'entends ?
- Je n'arrive pas à réfléchir, je ne sais plus où ils sont.
- C'est pas grave, je sais où est le gros du stock. Je te ramène quoi ?
- Triptan, Propofan, Valium.
- Les trois ?!
- Oui, ce sera moins dangereux qu'une cervelle qui explose. Amène-moi aussi le sachet qui est au congélateur.

Je comprime ma tête contre l'oreiller, rempart de plumes aidant ma peau à contenir mes vaisseaux crâniens qui palpitent trop fort et semblent pousser les parois osseuses. Le sang déferle dans mon cerveau comme des milliers de soldats chargeant l'ennemi. J'enfonce mes doigts sur les tempes pour contenir ce flux meurtrier. La douleur descend d'un niveau : d'intolérable elle devient atroce, ce qui est un peu mieux. Lorsque je relâche la pression, les globules rouges entassés sont à nouveau éjectés et reprennent leur course folle dans ma tête. Mon dieu, ma tête va vraiment exploser ! J'ai tellement mal que j'espère presque cette apothéose de la douleur qui sera ma délivrance finale et définitive. L'oreiller explosera avec moi, et ses plumes s'envoleront, aussi légères que je le serai alors.

Non, l'explosion ne vient pas, ce serait trop facile. Elle préfère me faire bouillir à petit feu. La migraine est sadique, la migraine a tout son temps.

Les antalgiques vont tenter de l'abattre. Je n'ai pas la force d'assister, une fois de plus, à l'affrontement. Un somnifère m'éloignera du champ de bataille.

« Demain sera un autre jour » : cette lapalissade est mon leitmotiv, ma bouée de sauvetage qui me fait croire, alors que je suis au milieu de l'océan, accrochée à une simple planche en bois, que le rivage est proche.
Si j'étais croyante, je prierais pour un réveil sur terre, sur la plage et non dans cet enfer sans horizon.
Je ne suis pas croyante. Je prie quand même.

2- Le couple.

Florent désire aller au cinéma. Moi aussi. Mais pas mon cerveau. Je suis donc contrainte de répondre :
- Pas ce soir, je sens une migraine qui arrive.
- Justement, t'aérer le cerveau en marchant au frais, ça te fera du bien.
Agacée, je lui lance :
- Ton cerveau, lui, doit être bien aéré pour sortir une connerie pareille !
Mon cerveau, lui, aurait dû éviter ces paroles. Résultat : l'ambiance glaciale de la soirée n'améliore pas le mal de tête. Le froid n'est donc pas toujours bénéfique ! Je tente de dissiper sa frustration en évoquant mes recherches, mes fouilles archéologiques pour trouver des solutions.
- Je vais tester la fasciathérapie.
- C'est quoi ?
- Un massage des tissus entourant les muscles. Ce tissu s'appelle le fascia.
- Pourquoi tu n'as pas essayé plus tôt ?
- Je ne connaissais pas. J'ai reçu un mail de Karine, elle en a entendu parler à la radio. Avant de finir dans un stage de « visualisation du moi intérieur », je vais tenter ça.
- Il faut tout essayer.
- C'est très cher et non remboursé.
- Il faut tout essayer.
Mon mari est rayé ou désespéré ? En tout cas, la pièce s'est légèrement réchauffée. Je tente de dissiper ma culpabilité de nous avoir, une fois de plus, cloîtrés à la maison. Positivons : de toutes manières, nous n'aurions pas trouvé de baby-sitter à cette heure-ci. Cette pensée me rassure. Je ne suis pas entièrement coupable.

3- La relation mère-fils

Aujourd'hui, j'ai trente-cinq ans. Il est seize heure trente et le soleil brille. Ce dernier point m'agace profondément.
À la sortie des classes, les autres mères de famille retrouvent leurs enfants et discutent joyeusement entre elles. Certaines se demandent sûrement pourquoi, en ce mois de novembre, je porte de larges lunettes de soleil.
Mon but n'est pas d'imiter les stars de cinéma qui se cachent afin de mieux se faire remarquer, mais de me soustraire aux rayons lumineux me transperçant les yeux comme des flèches.
Les lunettes noires me donnent un air digne, calme, voire hautain. En réalité, j'avance au radar, les yeux à moitié fermés et le cerveau endolori par la douleur et endormi par les nombreux antalgiques inutilement ingurgités.
L'institutrice me harponne : « Alex s'intéresse à beaucoup de choses, mais pose trop de questions. Et il doit attendre son tour pour poser une question. » Je souris poliment, laisse tomber un laconique "très bien" et m'éloigne, entraînant Alex, apparemment satisfait que la discussion ne s'éternise pas.
L'institutrice doit me prendre pour une mère indigne ne s'intéressant pas à la vie scolaire de son fils, ou pire, pour une snob méprisant les enseignants.
La migraine donne mauvaise réputation.

Je me traîne ensuite élégamment chez moi, lançant régulièrement un demi-sourire et un « hum » à Alex me détaillant sa journée avec enthousiasme.


Arrivés chez nous, son goûter l'attend sur la table : bol de lait, cuillère et céréales. Si les céréales ne sont pas déjà dans le bol, il ne s'agit pas d'un oubli, mais de perfectionnisme : versées trop tôt dans le lait, elles ramollissent. Pour un enfant, des céréales molles, c'est comme un beefsteak cuit à l'eau. Quelle bonne mère je fais ! La vérité est qu'une migraineuse désirant la paix doit s'organiser. Une fois la porte d'entrée refermée, je disparais dans ma chambre tandis que mon fils goûte et s'occupe seul. Fils de migraineuse, c'est un métier ! Cela demande de l'indépendance, de la compréhension…
- Maman, tu peux me défaire ces deux morceaux de Lego ? Ils sont trop serrés et je n'y arrive pas.
- Il faudrait un couteau fin.
- Je vais en chercher un…
- Non !
Un point rapide sur la situation : je suis allongée dans le noir et j'ai le choix entre aller chercher moi-même l'ustensile adéquat pour l'opération chirurgicale des Lego ou bien laisser mon fils trouver le couteau au risque de sa vie. L'image de Florent me traitant d'inconsciente me donne le courage de me lever. Deux minutes me sont nécessaires pour me remettre de l'effort.
- Maman, il me manque aussi une petite pièce grise. Tu peux m'aider à la retrouver ?
- Tu as cherché ?
- Non, mais toi, tu retrouves les choses plus vite que moi.
- Surtout si tu ne cherches pas.
- Mais à deux, ça ira plus vite.
- Alex, je suis fatiguée. Je déboîte tes deux Lego et pour la pièce, on verra plus tard.
- Mais sans elle, je ne peux pas construire Kohrak-kal !
- C'est quoi ce truc ?
- Un Bionicle.
Ces bêtes-robots en kit le passionnent, alors que les Playmobil achetés et offerts avec nostalgie l'intéressent autant qu'une poupée. Les deux Lego sont maintenant séparés. Mission accomplie.
J'esquisse un pas vers ma chambre, bulle sensorielle me coupant de toutes agressions lumineuse ou sonore.
- Maman, c'est IMPORTANT !
- Alex, je suis FATIGUÉE !

Suis-je en droit d'attendre de l'empathie de sa part et de réclamer le silence lorsqu'une crise est présente ? Faut-il rester avec lui en prenant le risque d'être irritable, ou bien lui annoncer régulièrement « Je suis fatiguée » ? Le mot « migraine » peut-il l'angoisser ? Je veux être une maman « normale », c'est-à-dire présente pour son enfant. Mais il m'est impossible de garder mon calme lorsqu'il chante à tue-tête dans mon cerveau endolori. Et pourquoi est-il pénible justement les jours de migraines ? Ou bien, est-ce seulement une impression ? Les enfants ont besoin de stabilité dans les rapports humains, or, j'ai le sentiment culpabilisant d'être, au gré des maux de tête, docteur Jekyl et Mr Hyde. Il ne doit pas comprendre mon comportement. Pourquoi maman se cloître-t-elle dans sa chambre alors qu'hier on s'est bien amusé ? Pourquoi dois-je parler doucement alors qu'hier on riait bruyamment ?

Je suis incapable de lui expliquer ce handicap qui me bouffe la vie.
Je l'emmènerai donc chez un psy qui prononcera les mots coincés dans ma gorge.

4-Entre migraineux.

Je suis entourée de deux cents migraineux ! Non, il ne s'agit pas d'un rêve, ni d'un cauchemar. Je participe à la journée annuelle du club « Migraine et céphalées ». Eh oui, certains passent leurs samedis à jouer au golf ; moi, je m'éclate avec mes « copains de galère ». Que se racontent deux migraineux qui se rencontrent ? Ils parlent traitements avec le même langage obscur pour le commun des mortels que lorsque deux informaticiens discutent de Windows.
Les migraineux existent ! Je les ai rencontrés ! Et ils sont normaux ! Pas de coincés ou hystériques, mais des personnes intéressées par les conférences qui nous sont proposées, intervenant sans complexe et avec humour. Le migraineux peut avoir de l'humour ! Voilà qui révolutionne l'idée reçue de l'introverti à la limite de l'autisme.
Le migraineux est également revendicateur. Ce qui est logique puisqu'il a vécu caché durant des siècles. De nos jours, certains osent parler. Mais il reste difficile pour un homme d'avouer avoir un « problème de bonne femme ». Imaginez les moqueries des collègues : « Alors, dans ton couple, c'est toi qui dis “Pas ce soir, chérie” ? ». La virilité en prend un coup. Ces problèmes de communication sont d'ailleurs évoquées par un quinquagénaire se plaignant de n'être pris au sérieux ni dans son entourage professionnel, ni même dans sa propre famille. Un spécialiste lui répond doctement qu'il suffit de bien communiquer. Murmure général d'indignation dans l'assistance. Le pauvre conférencier ne connaît pas le potentiel de colère couvant derrière ces deux cents cerveaux incompris!

5-Ces hormones qui nous gouvernent

Si la migraine est une affaire de famille, elle est souvent une affaire de femmes. Entre la puberté et aujourd'hui, ma plus grande période sans aucune migraine a été ma grossesse. Avant l'accouchement (moment béni où j'avais le ventre plein et la tête vide), ma gynécologue m'avait prévenue : "Lorsque la grossesse fait disparaître les migraines, il faut savoir qu'elles reviennent après l'accouchement dans 80 % des cas".
- Et les 20 % restants ?
- Dans 10 % des cas, l'amélioration peut se poursuivre, et dans 10 % des cas, il y a aggravation de la situation par rapport à celle connue avant la grossesse.
Je pensais faire partie des 80 %. J'étais trop optimiste.
Le lendemain de mon accouchement, j'avais deux occupations : admirer mon bébé et sonder mon cerveau pour détecter un début de migraine. Rien. Tout allait bien. Trop souvent déçue par le passé, je me donnais une semaine pour confirmer cette bonne impression. Je n'eus pas à attendre jusque-là. Dès le troisième jour, elle me tomba dessus. Plus puissante que jamais. Les mois qui suivirent, elle rattrapa le temps perdu.
Ma gynécologue bidouille donc mon taux d'hormones, espérant trouver l'équilibre idéal qui éloignera les migraines sans me transformer en vache limousine. Il y a quatre ans, nous avons pensé toucher le Saint-Graal : les progestérones prescrites avaient chassé toutes migraines durant trois mois. Le paradis sur Terre. Enfin, presque. Ma balance me rappela que tout se paye et, dans ce cas-là, la note était lourde. Très lourde. J'ai donc dû choisir entre les migraines et une prise de poids régulière d'un kilo par semaine. Au début, j'optai sans hésiter pour les kilos. Florent approuva avec enthousiasme. Quelques kilos en trop étaient vraiment un détail comparée à la bonne humeur de sa femme. Mais au bout de douze semaines, le détail devint inquiétant. J'étais une montgolfière, j'enviais les vaches du Limousin. Florent n'aurait eu qu'à me piquer discrètement avec une épingle pour que je fuse loin de lui.
Le traitement fut abandonné avant l'explosion. Je retrouvai donc mes migraines avec une dizaine de kilos en prime. Je me sentais aussi séduisante qu'un éléphant de mer et ma déception s'était transformée en irritabilité.
Aussi, à chaque visite chez ma gynécologue, j'ai l'espoir qu'elle bouleversera ma vie à l'aide de ces quelques molécules qui gouvernent si bien l'existence des femmes. Les migraines apparaissant durant les règles sont les plus terribles. Le corps médical les nomme « migraines cataméniales ». Je les ai éradiquées en prenant des œstrogènes et de nouvelles progestérones en continu. Je suis une poule aux hormones. La différence avec les vraies poules est que cela ne me rend pas plus tendre. Au grand regret de Florent.
Car si les migraines « cata » ont disparu, d'autres ont pris le relais.

La gynéco s'installe derrière son bureau.
- Alors, comment vont vos migraines ?
- Elles vont très bien. Moi, par contre, j'ai le dynamisme d'une tortue neurasthénique. Et, pour couronner le tout, je n'arrive pas à maigrir à cause des deux comprimés quotidiens de progestérone.
- Au moins, avec ceux-là, vous ne grossissez pas.
- Non, mais j'aimerais…
- Vous avez fait le régime dont nous avons parlé ?
- Heu… Je l'ai suivi durant deux semaines, mais j'ai bien cru que mes yeux allaient me sortir de la tête à force d'être constamment affamée.
- Normalement, vous ne devriez pas avoir faim.
- Mon estomac n'était apparemment pas au courant.
- Et vous avez perdu…
- Mon temps.
- Pourtant, je l'ai testé moi-même et j'ai perdu six kilos !
- En prenant des progestérones, je n'y arriverai pas. J'ai tenté de baisser la dose, mais les maux de tête redeviennent plus fréquents.
- Logique.
- Donc ?
- Nous allons administrer les progestérones par une autre voie que l'appareil digestif.
- En gel cutané, comme pour les œstrogènes ?
- Non.
C'est une devinette ? En patch ? En spray ? En aérosol avec parfum d'ambiance ?
- Non, en…
- Pas en piqûre ?!
- En diffusion continue, par un stérilet. Il doit être posé pendant les règles.
- Mais je prends justement ce traitement pour ne plus en avoir… ?!
- Vous l'arrêterez quelques jours avant la pose du stérilet.
- Mais… pourquoi pendant les règles ?
- Afin d'être certaine que vous ne soyez pas enceinte.
- Mais je ne peux pas l'être, puisque je suis sous traitement contraceptif ! Vous me demandez d'arrêter un traitement contraceptif pour être sûre que je ne sois pas enceinte, ce qui me provoquera une belle migraine à cause de la chute du taux hormonal ?!
- Le but est de soigner vos migraines.
Logique.
Je repars donc avec la promesse qu'un beau stérilet m'aidera à maigrir. On peut toujours rêver. Rêver apaise. Or le stress me fait manger, donc le stérilet me coupera la faim.
Logique.

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